Archive de mots clés
événements AERODROME AIRFIELD AIRPORT Amiens AVIATION AVIATION GENERAL Aviation Générale Aviation Générale AÉROPORT Beauvais Coulommiers Deauville DGAC Dieppe FFA FLYING FR GENERAL AVIATION INFO TECHNIQUE LFAB LFPA LFPE LFPK LFPL LFPT LFRG LOGNES MEAUX NAVIGATION NOTAM NOTAMWEB NOUVELLES NOUVELLES DE L'AVIATION GENERALE Persan Pontoise SIA SUP-AIP SUP/AIP VFR VIDÉOS VOLER VOLETS VOLETS10 VOLETS10.FR
COMPÉTENCES LINGUISTIQUES FCL.055
1) A compter du 8 avril de cette année, FCL.1200 est devenu le FCL.055 D et les contrôles FCL.055 IFR et FCL.055 VFR.
2) Vous pouvez désormais passer votre examen de compétence linguistique dans un pays EU (tiens en Angleterre par exemple).
Lisez les articles correspondants en cliquant ci-dessous.
DO YOU SPEAK ENGLISH ? YES I AM A NATIVE SPEAKER!
Mais oui mais nos amis anglais n’ont eu d’office que la note de 4 au départ de cette exigence de EASA de démontrer sa compétence en anglais . Dans le même temps les français obtenaient 6 pour le français.
La différence entre le niveau 4 et le 6 est que le niveau 4 n’est valable que pour 4 ans, alors que le Niveau 6 est pour la vie. Presque tous les pilotes commerciaux anglais ont déjà converti leur niveau en niveau 6 mais ce n’est pas le cas des pilotes PPL ! La période de 4 ans terminant au mois de mars 2012 les pilotes anglais sont priés de valider leur niveau en 6. Bon d’accord ce n’est pas difficile pour eux mais il faut quand-même le faire. Il suffit d’avoir une petite conversation « au sol » avec un FI et le tour est joué.
Pour plus d’information consulter : http://www.caa.co.uk/default.aspx?catid=1688&pagetype=90
COMPÉTENCES LINGUISTIQUES VFR DE NIVEAU 4
Si vous avez passé ce test FCL 1.028 dont on a parlé ,plusieurs fois ici, vous devez savoir que le niveau 4 vous donne une durée de validité de trois ans, et le niveau 5 six ans. Le niveau 6 évidemment …
Un arrêté vient de paraître au journal officiel modifiant cette durée pour le Niveau 4 : elle passe de 3 à 4 ans. Rien ne change pour le niveau 5.
Selon la DGAC :
Un arrêté en date du 30 avril 2012, paru au Journal Officiel du 10 mai sous les références DEVA 1222346A, dispose que la durée de la validité de la compétence linguistique pour les pilotes ayant démontré un niveau de compétence égal au niveau 4 à la date du 8 avril 2012 est désormais fixée à 4 ans, au lieu des trois prévus initialement .
En conséquence tous les navigants ( pilotes avion et hélicoptère ) qui répondaient à cette condition à la date du 8 avril 2012 pourront faire proroger, pour une année supplémentaire, la validité de la compétence linguistique qui figure sur leur licence .
Afin de permettre à l’administration de gérer le flux des personnes concernées, il est demandé aux navigants de se présenter dans un service des licences dans les 3 mois qui précèdent la fin de validité de la compétence linguistique qui est mentionnée sur leur licence.
Toutefois, si les navigants contactent un bureau des licences dans le cadre d’une autre démarche avant cette période, leur licence sera rééditée avec la nouvelle validité de la compétence linguistique
Voir ici : http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-competence-linguistique-de.html
Merci à Andries pour cette info.
FORMATION ANGLAIS AERONAUTIQUE
Nous avons fait connaissance de Claude Blanchard lors du Happy Get-Together de François Fouchet à l’aérodrome de St-Cyr l’Ecole
(voir ON A FÊTÉ LES 10 ANS DE NAVIGATION). Claude Blanchard est un formateur Anglais aéronautique FCL 1.028 en VFR et IFR basé à Angers. Sa carte de visite est à droite, n’hésitez pas à le contacter si le besoin se fait sentir.
Il nous a expliqué qu’il pouvait se déplacer pour ses formations. Il organise également des voyage en Angleterre pour faire pratiquer l’anglais à ses élèves.
NOUVELLE LICENCE
Ok, ok, celle de gauche est périmée, mais celle de droite est toute neuve 🙂
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
et celle-ci comporte la mention « Anglais VFR »
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
délivrée aujourd’hui par la sympathique équipe du « Bureau des Licences » à Roissy.
ÇA Y EST, J'AI PASSÉ MON FCL 1.028
C’est vrai que je n’étais pas vraiment persuadé qu’il fallait passer cet examen, le texte l’expliquant étant assez vague. Je suis allé en Angleterre à deux reprises et cela ne m’a posé aucun souci. Ni même aux contrôleurs anglais d’ailleurs. Heureusement. Il est vrai aussi que selon la légende, les contrôleurs des îles de la Manche renvoient les pilotes français n’arrivant pas à prononcer entre autres les « h » là où il faut !! Voir mon article précédent ici : FCL 1.028 : CONTRÔLE DE COMPÉTENCES LINGUISTIQUES
Je m’étais inscrit depuis longtemps, manifestement il y a de la demande. Je n’ai pas eu la note que je souhaitais, 6, un peu prétentieux, mais j’ai eu quand même 5.
Cela se passe d’une manière extrêmement simple, gentil, correct, pas difficile. Il suffit de garder son calme et ça se passe très bien. Pas de poussé de panique comme j’ai eu un moment, à tel point que j’étais incapable de trouver le mot pour « aérodrome de dégagement ». J’ai honte. 19 à l’écoute de bande, nettement moins en restitution de situation. Ce qui explique le 5.
Je me suis présenté à Orly bien avant l’heure ne sachant jamais sur quelle circulation on va tomber entre le 95 et le 94. J’ai mangé mon sandwich sur place et était invité à rentrer dans la salle à l’heure prévue. Un des responsables, contrôleur et pilote, nous a « très bien » expliqué le déroulement de l’examen qui allait avoir lieu. Il a bien essayé de faire baisser une éventuelle tension pouvant exister en nous. Très sympa.
La première partie consiste à écouter des conversations en anglais et de les restituer : je l’ai trouvé assez facile par rapport à d’autres exemple d’écoute que l’on trouve sur le web. Vraiment facile à comprendre. Vous écoutez des conversations entre contrôleur et pilote et aussi l’ATIS, en langue originale évidemment. Ce sont des cas réels. Et vous avez les textes de ces conversations devant vous. Sauf que certains mots ou ensemble de mots sont « blanchis » :-). Et justement vous devez remplir les mots manquants dans ces cases blanches. So easy.
Ensuite vous avez une restitution de cas réel, comme si vous effectuiez un vol habituel, puis un cas où une situation inattendue se présente. On vous donne sur une feuille (plastifiée) une carte et la situation que vous devez « jouer » et le cas d’urgence en langue française.
On est assis dans une box genre centre d’appel avec une « boite d’alternat » et un casque. 8 personnes se trouvent dans la salle et on forme deux groupes de 4. Autrement dit, on entend les conversations des 3 autres candidats. On entend mais on n’intervient pas. Deux examinateurs pour chacun de ces deux groupes. Dès que vous êtes prêt vous appuyez sur l’alternat, comme vous étiez dans votre avion et vous appelez par exemple la tour de Pontoise. « Pontoise, F-ABCD good day ». On vous répond et vous enchaînez selon le scénario devant vous.
Initialement cette partie n’était pas très clair, nous pensions que nous allions jouer le rôle de contrôleur d’une part et de pilot d’autre part. Or ce n’est absolument pas le cas. Vous êtes dans votre avion et vous êtes en communication avec un organisme de contrôle parlant en anglais. Vous ne vous occupez que de votre cas. Vous prenez l’initiative d’appeler le contrôleur en anglais, et le contrôleur, donc l’examinateur, vous répond en anglais et joue le scénario avec vous.
As simple as that. Pas besoin de s’énerver, de s’inquiéter, de s’angoisser. Pour rien.Comme on dit, « just do it ».
Coté examinateurs, c’était également top. Evidemment ils parlent très bien l’anglais, ça va de soi, mais également avec un très bon accent, dames ou messieurs.
En sortie, nous avons discuté entre candidats et quand je disais combien le texte était vague et difficilement applicable, l’un deux m’a expliqué qu’à la DGAC ils avaient des plaintes de la part des DGAC Belge, Néerlandaise et Luxembourgeoise mais pas d’Anglaise. Sachant que j’irai à Amsterdam ce week-end, je me dis que finalement j’ai bien fait de passer le test.
Et donc à la fin de tout ça, vous avez droit à un briefing « personnalisé et discrète » et c’est réellement top. Vous voyez que tout est bien fait, bien contrôlé et bien exécuté. On vous explique, très gentiment et en plus petit détail, là où c’était bien et là où c’était moins bien. Vous ne pouvez que tomber d’accord.
C’était tellement sympa que j’irai les revoir dans 6 ans 🙂
Cheers.
FCL 1.028 : CONTRÔLE DE COMPÉTENCES LINGUISTIQUES
Bien que d’après moi je n’en ai absolument besoin, je me suis inscrit auprès de la DGAC pour passer le contrôle de compétences linguistiques en langue anglaise, ou le fameux FCL 1.028. De toute façon, si j’ai vraiment besoin de cette qualification pour aller voler en Angleterre, c’est trop tard, car nous envisageons d’y aller le 26 mars et le test aura lieu le 4 avril !!
L’inscription sur OCEANE est très facile. Ce qui est difficile c’est de payer les 75€ de frais pour passer le test. Je me suis porté candidat pour le niveau 6. En cas de réussite, je l’espère, je n’aurai pas besoin de renouveler ma qualification.
Maintenant, je me repose la question : ai-je réellement besoin de passer le FCL 1.028. Le texte concerne principalement les pilotes professionnels et les pilotes privés/IFR. Le paragraphe concernant les « pilotes privés » est assez clair pour moi. Le voici :
2.1.2 PILOTES PRIVES
La nouvelle réglementation (voir §2.4) n’introduit pas de contraintes nouvelles pour les pilotes PPL. Elle offre cependant la possibilité de passer l’évaluation des compétences linguistiques en anglais (et en français) pour ceux qui voudraient se soumettre à un tel test.
La possibilité offerte aux titulaires de PPL de se soumettre aux épreuves de compétence linguistique VFR en anglais leur permet de satisfaire aux exigences de l’annexe 1 de l’OACI.
Il est de la responsabilité du pilote français de déterminer s’il doit ou non disposer de cette attestation de niveau de compétence linguistique lorsqu’il entreprend un vol en VFR vers un pays étranger en contactant l’Autorité étrangère concernée. La DGAC ne procède pas au contrôle des licences à la sortie de l’espace aérien français.
Pour lire le texte entier cliquez ici : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/info_LP(3).pdf
Qu’en déduis-je ?
1) je suis un pilote privé (non-IFR)
2) donc je n’ai pas de contrainte « nouvelle » pour passer le test
3) mais je peux le passer si je le veux et surtout le dernier point
4) c’est de ma responsabilité de déterminer si je dois le passer vis-à-vis du pays où je me rends.
Maintenant, la question est de savoir si Angleterre exige cette qualification. Je ne pense pas. On verra de toute façon le 26 mars, sachant qu’aucun membre de l’équipage a cette qualification !! On aura assez d’essence pour faire la route dans l’autre sens !!