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C’est vrai que ce n’est pas une « longue » navigation. Mais hier dans l’après-midila météo pouvant se dégrader on a choisi de rester dans la région et d’effectuer un petit vol de rien du tout : aller et retour aux Mureaux. 32 minutes à l’aller et 26 minutes au retour. Là-bas nous sommes allés saluer les membres de  l’aéroclub Paul-Louis Weiller. On nous a même offert des gâteaux ! Quel accueil ! Nous leur remercions encore.

A l’aller, j’ai fait une nav classique, à savoir que  j’ai passé par Pontoise. Le pilote du retour lui a choisi de passer par le corridor Classe G de l’ouest parisien. Vous pouvez regarder sur les images ci-dessous par où il est passé.

En fait il est assez aisé d’effectuer ce trajet en suivant ces règles de base : Rester dans la zone prévue sous le plafond de 1500′ tout en évitant les agglomérations. Mettre la fréquence 120.075 au cas où ! Voir aussi l’article NAVIGATION DANS LE COULOIR CLASSE G DE PARIS.

LFFA-E1052/14
A) LFPA PERSAN BEAUMONT
B) 2014 Mar 17 00:00 C) 2014 Mar 17 23:59
E) CAUSE PIC DE POLLUTION, MESURES DE RESTRICTION D’UTILISATION AERONEFS A ADOPTER POUR LA JOURNEE DU 17/03/2014:

• INTERDICTION DES ESSAIS MOTEURS (DONT L’OBJECTIF N’EST PAS D’ENTREPRENDRE UN VOL)
• INTERDICTION DES TOURS DE PISTE D’ENTRAINEMENT (SAUF ENTRAINEMENT EN FORMATION INITIALE PROFESSIONNELLE).

Pour rappel, la TMA1 de Pontoise est une zone Classe D de 1500′ à 2500′. Si vous allez d’Etrepagny à Persan vous devez donc contacter Pontoise Approche (118.8) au plus tard travers Gisors. Sauf évidemment si vous passez en-dessous, par exemple à 1400′. Il faut dans ce cas éviter la CTR de Pontoise qui elle va du sol au 1500′.

Ceci étant dit, je ne vois aucun intérêt à vouloir passer de cette manière. Etre en contact avec un organisme de l’aviation civile est la meilleure sécurité pour éviter les autres. Il y a beaucoup de vols d’entrainement par là et il vaut mieux être vu. Bien sûr, l’approche vous verra en radar primaire et préviendra les autres, mais pourra-t-il vous prévenir? Ce n’est pas sûr.

Exemple de phraséo simple, succinct et efficace : F-ABCD, Cessna 172 en provenance de Rouen à destination de Persan, actuellement travers sud de Gisors  à 2000′ QNH 1020.

En partant de Persan, Asnières-sur-Oise puis à gauche toute, pourquoi ?

J’ai fait un petit tour de piste (amélioré) avec un AQUILA vendredi après-midi. Ce fût un bel exercice d’évitement des villages autour de la plate-forme de Persan-Beaumont 🙂

Hier vendredi 22 novembre j’ai fait un peu de « on-top » assez sympathique. Cela s’est passé entre 3000′ et 3500′. La base des nuages était à 2200′. J’aurais pu évidemment rester à cette altitude mais la tour de Beauvais m’a demandé de monter à 3000′.

Voilà comment cela se passe :

Je vais à Amiens depuis Persan en traversant la zone de Beauvais. Dès la fin de la zone de Persan à 1200′, je demande à monter à 2400′ pour rester dans la TMA 1 de Beauvais. Si en ce moment il y a un « plus gros » arrive à Beauvais pour atterrir sur la piste 12/30, vous avez deux options (à la demande de la tour bien évidemment) :

1) vous restez au sud de Beauvais et vous attendez que le « plus gros » atterrisse sans encombre

2) vous montez à 3000′ et vous continuez.

Pourquoi ? Tout simplement pour laisser l’autre manœuvrer en cas de remise des gaz. Auquel cas il monte à 2000′ et à 3000′ vous ne lui posez pas de problème.  Comme il traînait (!) des nuages, la question posée par la tour était la suivante : « Pouvez-vous monter à 3000′ dans les conditions VMC ? ». A l’aller cela n’a pas posé de problème. Au retour si. Le plafond des nuages était à 3000′. Je suis donc monté à 3.500′ « on-top ». Concentration nécessaire pour garder les ailes plat en traversant (un peu) la couche et puis prendre la bonne direction, le sol n’étant plus en vue !! Bon d’accord j’ai deux GPS dans l’avion mais quand-même !

Voici quelques photos :