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La surcharge aéronautique de la carte aéronautique au 1/5000 000 OACI était jusqu’à présent renseignée de la surface au plus élevé des deux niveaux suivants : 5000 pieds au-dessus du niveau moyen de la mer (AMSL) ou 2000 pieds au‐dessus de la surface (ASFC).

A partir de l’édition de mars 2013, la surcharge aéronautique sera renseignée jusqu’au niveau de vol 115 (FL115). Le relèvement du plafond au FL 115 répond à une demande de nombreux usagers ; elle n’est, bien entendu, pas sans conséquence sur la surcharge aéronautique car une centaine de nouveaux espaces entre dans le champ de la carte ainsi représenté.

Afin de maintenir un niveau de lisibilité satisfaisant, les membres du CNIAALS (Comité National de l’Information Aéronautique pour l’Aviation Légère et Sportive qui regroupe les fédérations du CNFAS et animé par le SIA), ont finalement opté pour une réduction de la taille des pictogrammes utilisés ainsi que celle des écritures ; cette refonte a également été mise à profit pour améliorer la représentation des certaines activités aériennes. Les voies aériennes (AWY) ne sont pas représentées sur cette carte. Par ailleurs, la surcharge aéronautique étant également renseignée jusqu’à 3000 pieds ASFC lorsque ce niveau est supérieur au FL 115, cette carte est utilisable dans l’ensemble de l’espace aérien situé sous la LTA.

Nouveaux espaces apparaissant sur la carte 2013

Informations relatives aux espaces aériens

La taille des écritures a été réduite ; pour les SIV, l’étiquette été modifiée pour les mettre plus en évidence, cette étiquette est en transparence pour ne pas nuire à la lisibilité. Des caissons sont prévus pour représenter les classes et les limites verticales des espaces contrôlés ayant les mêmes limites latérales les unes au dessus des autres.

Représentation des activités aériennes

Les pictogrammes et les numéros des activités ont été réduits ; le pictogramme pour le parachutage a été modifié.

Modifications sur le fond de la carte

Les informations concernant le fond de carte jugées inutiles ont été supprimées.

Source : SIA

La compagnie Brighton City Airways vient d’inaugurer sa ligne Brighton-Pontoise hier (6 mars 2013). Son avion de 19 places a atterri à Pontoise vers 13 heures. Il s’agit d’un LET L41OUVP Turbolet. Les pompiers basés sur l’aéroport de Pontoise-Cormeilles-en-Vexin l’ont accueilli avec une haie d’honneur « de jet d’eau ».

Cette compagnie propose donc un ou deux aller-retour quotidiens entre Pontoise et Brighton destinés aux homme d’affaires et touristes. Il y en avait d’autres tentatives de liaison Pontoise-Angleterre dans les années précédentes, espérons que celle-ci réussira.

Si on regarde le tableau ci-dessous on peut constater qu’il y a déjà des vols bien remplis.

Et voici les photos de l’avion qui était à Pontoise hier matin :

Le survol d’un DR400 dans la zone interdite du Valduc a été signalé par le centre de détection et de contrôle de Lyon-Mont Verdun. Assurant la permanence opérationnelle à Villacoublay et sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier, l’escadron 3/67 «Parisis» a été sollicité pour intervenir. Le Fennec en alerte à Saint-Dizier décolle avec à son bord, le pilote, le co-pilote et les deux tireurs d’élite d’alerte ce jour-là. Rapidement, l’hélicoptère de l’armée de l’air rejoint le DR 400, qui, gêné par les conditions météorologiques, avait déjà entamé un demi-tour afin de sortir de la zone d’interdiction. Le « Parisis » a ensuite raccompagné le DR400 sur l’aéroclub de Til-Châtel, à proximité de Dijon.

Aucune infraction n’a été enregistrée. L’équipage du « Parisis » a même pris le temps de sensibiliser le pilote sur les règles de survol et de sécurité.

Source : Armée de l’air. Cliquez.

NDLR : C’est le site industriel de Valduc dont le survol est interdit. La zone fait 5,4 NM de diamètre.Depuis 1957, le centre du CEA de Valduc, situé à 45 Km au nord-ouest de Dijon, constitue un maillon essentiel de la mission de défense nationale consistant à garantir notre force de dissuasion. Consulter le site internet http://www.cea.fr/le-cea/les-centres-cea/valduc.

REALSKY, c’est tout un environnement de simulation du vol VFR construit autour de Flight Simulator, le célèbre simulateur de MicroSoft FSX.  Cet opus que beaucoup d’entre nous connaissent et jugent assez réaliste et en même temps ludique est en fait complété par tout une série d’éléments additionnels qui le transforment radicalement pour en faire un univers étonnamment plus proche de la réalité.

Cela commence par une reproduction HD des paysages similaire à celle que l’on peut avoir sous Google Earth, et sur laquelle on vient poser la représentation en 3D des aéroports et autres repères VFR.

Un tel environnement est déjà possible à partir de produits payants tels que ceux de France VFR par exemple mais là où RealSky va plus loin, c’est qu’il rajoute la dimension  de contrôle et du vol en réseau. En clair, vous volez comme en vrai, aux ordres de contrôleurs aériens et dans un univers où vous n’êtes pas seuls : vous allez « croiser » d’autres avions !

REALSKY se veut avant tout être un environnement au service des pilotes qu’ils soient élèves ou déjà brevetés. L’objectif principal que s’est fixé l’association du même nom, est de mettre à disposition des aéroclubs un outil pédagogique qui trouve pleinement sa place en complément de la formation traditionnelle, notamment sur des thématiques comme celle du travail de la phraséologie ou de l’apprentissage au strict respect de trajectoires d’approche qui deviennent de plus en plus délicates sur certains sites du fait de l’hostilité des riverains.

J’ai eu l’occasion d’assister à une séance RealSky organisée par le SGAC (St Cyr l’École) avec comme thématique « Intégration et tour de piste à Toussus ». Le résultat est époustouflant.

Prenez le cas d’un pilote qui veut aller pour la première fois à Toussus-le-Noble avec toutes ses difficultés : Passer par RBT, l’un des hot spots VFR de la région parisienne, se reporter à Sierra, faire une approche directe pour la 07  sans survoler les agglomérations voisines hyper sensibles. Rien de plus rassurant et formateur que de faire cela sans même mettre le moteur en marche dans un univers d’une « réalité virtuelle » extraordinaire. C’est vrai que vous pouvez faire ce type d’exercice avec Google Earth, mais vous n’aurez pas la charge de travail de la conduite du vol, des messages radio. Car si en simulation on en risque pas de perdre sa licence en cas d’intrusion en classe A, il n’en demeure pas moins qu’il faut rester devant son avion, gérer sa navigation tandis que le paysage défile à la même vitesse qu’en vrai. Sans parler de la modélisation des aérodromes qui fait qu’après quelques minutes de REALSKY on se croit vraiment en vol !

Et d’ailleurs, comme l’a fait remarquer une élève pilote lors de la séance, on voit même le toit rouillé de l’aéroclub.

C’est l’association REALSKY, une structure à but non-lucratif, qui met à disposition l’ensemble de l’infrastructure qui vous ouvre les portes de ce monde « étonnamment réel ». Il s’agit de l’architecture informatique qui permet la mise en réseau des utilisateurs, les décors ultra réalistes mais aussi toute une panoplie d’outils dédiés au débriefing pédagogique de chaque séance comme notamment une trace qui inclut les évènements du vol comme les changements de fréquence par exemple.

Le seul pré-requis pour l’utilisateur est d’avoir Flight Simulateur X sur son ordinateur, une connexion internet ainsi qu’un casque radio pour l’accès au contrôle.

Dans le cas d’une utilisation en aéroclub, cet environnement sera idéalement enrichi d’un vidéo-projecteur et d’un grand écran. Car ce sont les aéroclubs qui sont la cible principale de RealSky, dans la mesure où le concept, une nouvelle fois, se veut avant tout un outil pédagogique. L’instructeur adaptera le scénario de chaque séance à l’objectif pédagogique. Il pourrait même faire lui même le contrôleur s’il le souhaite, par exemple pour faire travailler à un élève le tour de piste.

Sur des sessions qui mettent en jeu un univers plus complexe qu’un seul AD, RealSky peut proposer l’intervention de toute une équipe de « contrôleurs ». Dans certains cas, ce sont même les vrais contrôleurs qui jouent leur propre rôle et l’immersion radio est alors totale.

L’association propose deux types d’adhésion : individuelle ou collective (aéro-club). La cotisation annuelle est de 50€ pour les membres individuels et 200€ pour les aéro-clubs. Dans ce dernier cas, les développements spécifiques comme par exemple la réalisation des les livrées des avions du club sont facturés en sus, mais toujours à un tarif association à but non lucratif.

Je vous invite vivement à visiter le site Web de RealSky (www.realsky.fr). Il est encore en phase de développement mais la lecture de la rubrique actualités vous donnera un très bon aperçu du concept.

Et si vous êtes prêt à relever le défi d’un vol en « RealSky », n’hésitez pas à contacter Bruno, le Président de l’association, à partir du formulaire de contact de leur site WEB. Cliquez ici. Vous pouvez également me contacter pour plus de renseignements.

A noter que des séances de démonstration peuvent être organisées sur demande.

Application d’aide à la navigation aérienne à vue en France pour les téléphones et tablettes sous Android 2.1 et +.
Elle est particulièrement adaptée à la navigation en ULM, planeur ou avion léger.
ATTENTION : Les données aériennes disponibles dans VFR ne couvrent que la France métropolitaine et la Corse. La vente de VFR n’est ouverte à l’étranger que pour satisfaire la demande des pilotes francophones qui souhaitent utiliser VFR à l’intérieur du territoire Français.