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Lors de notre voyage du retour vers Paris, notre avion, un B747 de QANTAS, fait escale à Singapour. Là, on doit quitter l’avion avec toute nos affaires et y revenir en passant par le terminal et un contrôle de sécurité. C’est la procédure à Singapour.

Normalement cette opération dure une petite heure, sauf que, dans notre cas ça devait prendre 4 heures de plus, car nous devions fusionner avec un autre avion en provenance de Perth et qui avait des problèmes. Quand on voit sur le panneau d’affichage « re-timed » à la place de « delayed » c’est qu’il y a un loup dans la bergerie; le retard dépasse les deux heures.

Assez étrange car le personnel au sol n’arrêtait pas de vouloir nous consoler en nous disant que l’on avait le droit d’aller manger chez « Burger King ». Après deux répétitions, j’étais obligé de hausser le ton et lui dire que je n’en avais cure de ces hamburgers et je préférerais rentrer.

Etant donné mon mécontentement devant ce fait accompli de rester 4 heures de plus à l’aéroport, j’avais réclamé et obtenu un surclassement en Business Class. Ça valait le coup car c »est nettement plus confortable en position « couchée ». Plus le service impeccable avec un steward pour 10 personnes qui n’a pas arrêté de nous offrir à boire. Ceci dit en temps normal, le prix est assez élevé.

De plus nous sommes allés dans le « Lounge VIP 1st Class » pour passer le temps avec du saumon fumé et champagne au menu.

Voici quelques photos.

Cet aéro-club est situé dans l’aéroport de Cairns, dans l’état de Queensland en Australie. J’ai juste eu le temps de prendre quelques photos, il n’y avait pas grand monde quand j’y suis passé. Leur prix est relativement cher, surtout en double commande. Par exemple un C172 coûte 170€/heure plus 10€ de taxe d’atterrissage. Avec un instructeur le prix monte à 235€. Je pense que notre système d’association/aéro club avec instructeurs bénévoles, c’est bien 🙂

Lorsque l’on organisait ce voyage d’Australie, j’insistais auprès de l’agence pour voyager en A380, au moins pour une partie de notre voyage. Ce fût à l’aller. Au retour, nous étions en 747.

Très impressionnant comme avion, l’A380. Son envergure, sa hauteur et la largeur des ailes vous marquent tout de suite.  Comme c’est un avion assez récent dans la flotte de QANTAS, tout brille à l’intérieur. On avait pris la classe « Premium Economy » et donc on était à l’étage (sinon c’est le rez-de-chaussée :-)).  Beaucoup plus spacieux mais pas de couchette, dommage! Pour s’allonger, il faut être au minimum en Business et c’est plus cher !

Le problème de cette classe est que l’on est confiné dans un espace réduit. On ne peut pas descendre en classe économy, « chez les pauvres », et on ne peut pas aller devant en Business « chez les riches ». Donc les 36 sièges forment un espace fermé et réservé !!! Mais le service est top. Champagne quand vous voulez, menu(s) assez respectable(s) servis par quatre stewards pour les 36 passagers de la classe en question.

L’avion est extrêmement silencieux. Il décolle presque comme un A320. Alors que le 747 met un temps fous à monter, l’A380 monte comme une flèche.

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Les informations de vol affichées sur votre écran sont assez sympathiques et claires. Il y a une caméra collée en haut de la dérive mais d’une utilité douteuse; à 39.000 pieds vous voyez soit les nuages soit un grand vide, à l’approche vous pouvez apercevoir le sol, mais c’est là qu’ils arrêtent tous les appareils électroniques y compris votre écran de télé devant vous. Dans ces deux photos, on voit 1) les nuages 2) les alentours de Singapour.

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Nous sommes montés jusqu’à 39,159 pieds avec l’A380. En revanche, au retour, notre 747 est monté à 40.000 pieds. La vitesse aux alentours de 900 km/h.

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Presque tous les avions de QANTAS sont libellés « Spirit of Australia ». Celui que nous avons pris était nommé d’après le fondateur de QANTAS, Hudson Fysh . Quelques problèmes de DOS même sur un A380, pas plus grave que ça je vous assure. Il ne me restait qu’à goûter un bon whisky en à lire un magazine adéquat !!

Je change de continent : destination AUSTRALIE !!

Ce sera, à l’aller, en A380, probablement celui-ci, mais pour le rattraper on va d’abord se rendre à Londres. Départ demain matin très tôt, vers 4 heures. Le vol QF32 pour Sydney est à midi de Londres. On sera en « upper-deck », on a pris une classe intermédiaire !

Ce vol fera une escale à Singapour. Donc on s’en sort avec un seul changement d’avion. Au retour ce sera plus compliqué car 4 vols sont prévus notre  itinéraire étant  Nouméa – Sydney – Singapour – Londres – Paris !! Plusieurs jours de repos pourraient être nécessaires par la suite 🙂

A bientôt.

Avions prêts devant le club

Ce voyage est un des ceux organisés par mon club et donc planifié depuis le début de l’année. C’est vrai que quand on planifie un tel voyage « vers le nord »  on se demande si la météo sera au rendez-vous. J’ai en tête plusieurs voyages vers Jersey ou vers l’Angleterre ainsi annulés.

La tour de Merville (fermée)

Là on a eu de la chance et le beau temps qui régnait en Europe du nord a tenu bon. Le week-end pascal était magnifique malgré les orages du samedi et quelques averses le dimanche matin en arrivant à Merville.

Nous avons donc décollé de Persan le dimanche de Pâques vers Calais pour un équipage et vers Merville  pour les deux autres équipages afin d’effectuer un avitaillement et changement de pilote. Le week-end de Pâques oblige, les deux aéroports était en mode A/A.

Nous avons re-décollé de Merville à 11h30. J’étais aux commandes. Comme il n’y avait pas de contrôle j’ai demandé l’activation de notre plan de vol à Lille Info. De Merville, DCT EBMO (Moorsele) DCT COA (Costa) DCT HSD (Haamstede) DCT EHG003 (Castricum) DCT SPY (Spijkerboor) DCT PAM (Pampus) et DCT à notre destination Hilversum (EHHV).

Le trajet de Merville à Hilversum

2h13 de vol avec un vent de face. Jusqu’à Castricum j’avais une vitesse au sol ne dépassant pas 95 Kts. Ciel était clair, mais assez laiteux vers le sol. Du coup difficile de voir les grandes villes telles que Rotterdam et Amsterdam. La Haye était un peu plus visible.

La tour d'Hilversum (ouverte)

L’arrivée à Hilversum était plus facile que prévue, car nous pensions confondre le terrain en gazon d’Hilversum avec le terrain autour également très vert. En réalité c’est l’atterrissage qui fût difficile. Parmi les 3 pistes en gazon, c’était la 25, la plus courte qui était en service. Au premier passage, car il y en a eu un deuxième, je me suis trouvé à un quart de la piste quand j’ai posé mes roues et avec une vitesse plus élevée que d’habitude. Quand j’ai vu que mes deux co-pilotes insistaient 🙂 , j’ai remis les gaz.

Je n’étais pas le seul à faire ça. La raison en est très simple: Juste avant le seuil de la 25 il y a un bois. Il faut donc arriver assez bas mais avec une bonne vitesse pour ne pas couler. Puis piquer, tout coupé. La première fois, cela surprend, mais la deuxième était « presque parfait ». Le freinage fût long, sur le gazon cela pouvait déraper. En fin de piste j’ai tourné d’abord à droite voyant plus d’espace de ce côté là, bien que le taxiway soit à gauche. Quand le contrôleur me l’a gentiment rappelé, j’ai répondu « I am doing my best sir ». Il a rajouté : « I understand ».

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Amsterdam

Déjeuner sur place.L’aérodrome de Hilversum est un endroit très convivial. En plus c’est Pâques, alors il y avait plein de monde qui arrivait « en vélo » pour voir les avions, essayant d’atterrir sur la 25 🙂 Nous avons passé la fin d’après-midi et la soirée à Amsterdam. Retour très tardif à l’hôtel !!

Pour le retour, nous avons décidé d’aller au Touquet pour des raisons de logistique. Départ de Hilversum en empruntant la piste 13: 660 mètres et pas de bois au bout !!! La commandante de bord a rajouté 10 noeuds à sa vitesse de rotation et le tour est joué.  Contournement de Utrecht et de Rotterdam, nous voilà en Belgique et bientôt en France.

Le Touquet était encombré à l’approche et sur le tarmac. Nous avons déjeuné au restaurant du Touquet, dit au revoir à nos amis anglais qui partaient sur Angleterre, puis sommes rentrés à Persan. Arrivée vers 17 heures.

Un très bon week-end. A refaire !!

En réalité tout est prêt: le log de Navigation imprimé, plan de vol préparé, l’hôtel réservé, réunion entre les deux équipages effectuée, les deux pilotes lâchés sur les appareils respectifs. Et alors qu’est-ce qui ne va pas ? En dehors d’une éventuelle mauvaise météo, on a un problème de potentiel sur l’un des appareils. La visite de 100 heures se montre à l’horizon. Alors, à moins que les résa soient annulés d’ici samedi soir, on va se trouver sans avion 🙂 C’est un comble, mais ça arrive. Il faut rester zen.

Ça y est, ça se précise. Nous partons pour deux jours à Amsterdam le week-end de Pâques s’il fait beau bien évidemment . Pour l’instant les prévisions sont favorables, mais on ne sait jamais avec la météo, n’est-ce pas? Voici ces prévisions à aujourd’hui :

L’aller le dimanche 24 avril

Persan

Bruxelles

Amsterdam

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Le retour le lundi 25 avril

Persan

Bruxelles

Amsterdam