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Une nouvelle ZRT est créée dans la région Parisienne où lorsque l’équipement de bord le permet, sauf pendant les périodes où les pilotes échangent des communications sur d’autres fréquences VHF, la veille permanente de la fréquence 121.5 est demandée.

Lire l’AIP-SUP : https://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/dossier/supaipmetro/SUP_2009_124_FR.pdf

Voici la ZRT :

Lorsqu’il existe deux radios dans l’aéronef, le problème est vite réglé, on assure la veille en permanence. Lorsqu’il n’y en a qu’une, la veille se fait pendant la période où on est en contact avec personne. Pour ainsi dire, dans la région parisienne cela ne doit pas se produire. Ou peut-être entre Ferté-Alais et la N12. Ou entre Persan et Plessis-Belleville pendant une courte période.

Mais à quoi cela peut servir d’écouter 121.5 entre Persan et Plessis-Belleville? peut-on utiliser cette fréquence pour annoncer sa position par exemple ? Dans ce cas cela permettrait aux pilotes de se situer dans ce couloir assez étroit au nord de Paris entre Pontoise et Plessis.

Sinon ? Comme cela était demandé auparavant, mais pratiquement personne ne le faisait, il faudrait écouter la 121.5 après atterrissage, afin de constater que l’on n’émet pas « inutilement » sur celle-ci. C’est déjà arrivé.

Et voici le courrier adressé aux aéro-clubs par Jean-Michel OZOUX, Président de la FFA:

Madame la Présidente, Monsieur le Président,

Ceux qui ont eu la chance d’aller voler aux USA cet été ont pu constater que malgré le 11 septembre, l’aviation légère est vraiment libre dans ce pays et non entravée en permanence.

Chez nous, pays dit de liberté, Monsieur Sureté qui nous suspecte des pires intentions nous a concocté dans la torpeur de l’été une nouvelle mesure.

Par un Sup AIP à paraître le 13 août, tous les aéronefs munis de radios, qui évoluent en espace de classe « G », en région parisienne, et qui ne sont pas en contact avec une fréquence de contrôle ou d’information, devront obligatoirement être à l’écoute de la 121,5. Ceci pour permettre à nos vigiles de pouvoir les contacter en cas de doute sur leur trajectoire, avant d’envoyer le Fennec !

Nous avons été saisis sur ce sujet fin juillet et avons pu transformer cette contrainte en opportunité.

Résultat: en contrepartie tout aéronef perdu en région parisienne devrait pouvoir, sans être pénalisé, demander de l’aide sur cette même fréquence (pour ne pas l’encombrer  il lui sera aussitôt affecté une nouvelle fréquence de prise en charge ).

Ceci permettrait de régler en partie les cas d’avions égarés dans la complexité des zones en Ile de France.

Ce Sup AIP « à titre de test » devrait devenir définitif début 2010…

A quand la suite du feuilleton sureté ?

Bons vols malgré tout !

Jean Michel OZOUX

Président

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